Dintr-o sursă pe care nu o pot verifica, aflu că în SUA se organizează o competiție pentru cele mai adecvate definiții ale unor termeni contemporani. Pentru competiția din 2010 termenul de definit a fost "corectitudinea politică". Câștigătorul a dat următoarea definiție:
« Corectitudinea politică este o doctrină, cultivată de o minoritate delirantă, ilogică, promovată de mass-media oficială, care susține afirmația cum că este întrutotul posibil să apuci o bucată de căcat de partea curată. »
Această definiție ar trebui aplicată, eventual adaptată pentru activitatea unor propagandiști, editorialiști de tipul lui Bernard Henri Levy sau Petru Clej, a căror gândire ideologică are profunzimea unei bălți, originalitatea unui fițuici și transparența unui ferestre de budă pe care generații de căcănari și-au șters degetele, în lipsă hârtiei igienice.
 
        
Dix paires de couilles bien blanches et bien bourgeoises, dans la  fleur de l’âge (la cinquantaine ou la soixantaine)  [1], toutes bien  nées, bien friquées et tout ce qu’il y a de plus hétéro et fier de  l’être... Qui sont-ils ? Allez, un indice supplémentaire : ils  expliquent quotidiennement au bas peuple, aux vieux, aux jeunes, aux  femmes, aux homos, aux immigré-e-s et à tou-te-s les autres ce qu’est la  vie, ce qu’il faut en penser et surtout pourquoi il est urgent de « se  serrer la ceinture », de baisser la tête et de fermer sa gueule… Vous  les avez reconnus : ce sont les éditocrates ! C’est à ces vingt couilles  blanches à doublure argentée – le flamboyant Bernard-Henri Lévy, le  sémillant Jacques Marseille, l’omniscient Jacques Attali, le visionnaire  Nicolas Baverez, le débonnaire Laurent Joffrin, l’inusable Alain  Duhamel, le juvénile Christophe Barbier, le viril Ivan Rioufol, le  patibulaire Philippe Val et le gros Alexandre Adler – qu’ont décidé de  s’en prendre quatre excellentes plumes de la presse dite alternative :  Mona Chollet, Olivier Cyran, Sébastien Fontenelle et Mathias Reymond. Le  résultat est un très bon livre intitulé Les éditocrates, drôle et en  même temps fort instructif sur cette petite caste qui ne connaît à peu  près rien à rien mais s’autorise, comme dit le sous-titre du livre, à  parler de (presque) tout en racontant (vraiment) n’importe quoi. En  voici l’introduction, signée Sébastien Fontenelle     
    
 
     
       http://lmsi.net/spip.php?article961
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« Corectitudinea politică este o doctrină, cultivată de o minoritate delirantă, ilogică, promovată de mass-media oficială, care susține afirmația cum că este întrutotul posibil să apuci o bucată de căcat de partea curată. »
Această definiție ar trebui aplicată, eventual adaptată pentru activitatea unor propagandiști, editorialiști de tipul lui Bernard Henri Levy sau Petru Clej, a căror gândire ideologică are profunzimea unei bălți, originalitatea unui fițuici și transparența unui ferestre de budă pe care generații de căcănari și-au șters degetele, în lipsă hârtiei igienice.
| «Propaganda este pentru democrație ceea ce este violența pentru dictaturi.» Noam Chomsky Voyage en Éditocratie, Présentation d’un très bon livre |  | 
Sebastien Fontenelle
Mardi 24 Novembre 2009
Les éditocrates font partie de nos  vies. Ils sont un élément  familier de notre environnement quotidien,  comme les placards  publicitaires sur les murs de nos rues, ou les  platanes au bord de nos  routes. Avec, cependant, cette différence de  fond que les affiches et  les platanes ne parlent pas. Les éditocrates,  si.    
 
  
 
Ils  parlent même tout le temps, du matin au soir, du  soir au matin, du  lundi au dimanche. Et partout : dans la presse  écrite, à la télévision,  à la radio, sur Internet. Ils ne se taisent  jamais : c’est à cela,  aussi, qu’on les reconnaît. Quiconque a fait le  pari un peu fou de  traverser toute une semaine sans se cogner sur  Jacques Attali ou  Bernard-Henri Lévy à tous les coins de médias sait,  pour avoir fait là  l’amère expérience de l’échec, qu’un tel défi est  impossible à relever.  
Ils font partie du paysage, et certains  sont là depuis  très, très, très longtemps : on est pris de vertige,  quand on réalise  que l’homme n’avait pas encore marché sur la lune  quand Alain Duhamel a  écrit sa première chronique, en… 1963. 
Loin  – très loin – des contingences des petites mains  du journalisme, les  éditocrates se sont érigés en crème de  l’aristocratie médiatique, en  élite au sein de l’élite, soigneusement  cadenassée. Où l’on n’entre que  par cooptation, après avoir montré  patte blanche. Après s’être coulé  dans le moule d’une complète adhésion  aux dogmes de l’époque. Après  avoir pieusement psalmodié, parmi  d’autres mantras, qu’il n’y a aucune  alternative à la loi absolue du  marché – celle du renard libre dans le  poulailler de la concurrence  « libre et non faussée »… 
Car  on ne naît pas éditocrate. On le devient à force  d’application, au  prix de l’abandon de toute velléité de penser par  soi-même et d’une  soumission absolue à l’air du temps. L’itinéraire  d’un Philippe Val,  passé en quelques années de la direction de  l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo,  où il  moquait avec délectation les « amis de Bernard-Henri » (Lévy), à  celle  de France Inter, où il se compte au nombre des bons amis de   « Bernard-Henri », est à cet égard exemplaire. 
Omniscients,  les éditocrates ont un avis sur tout (et  l’obsession de le faire  partager au plus grand nombre). Ils peuvent,  avec la même assurance,  disserter un jour de la crise financière –  péripétie incontestablement  regrettable, mais qui ne saurait au fond  remettre en question  l’excellence du modèle capitaliste –, puis le jour  d’après de la  disparition de Michael Jackson ou de l’urgente nécessité  d’économiser  l’eau du robinet, puis encore, le surlendemain, de la  guerre  d’Afghanistan – d’où les troupes d’occupation de l’OTAN ne  sauraient se  retirer sans exposer l’Occident à de pénibles périls. 
Interchangeables,  les éditocrates parlent surtout d’une  seule et même voix, pour dire  tous (presque) la même chose. Et pour  cause : par-delà d’éventuelles  nuances dans l’expression de leurs  opinions – question de forme – ils  sont, au fond, d’accord sur  (presque) tout, dans un unanimisme qui  transcende les appartenances  politiques. Quand l’un, Laurent Joffrin  (de Libération), dénonce par exemple l’« État obèse », un autre, Ivan Rioufol (du Figaro),   prétendument calé à l’autre extrémité de l’échiquier politique,  fustige  quant à lui l’« État-mamma ». En vrac, ils stigmatisent le  « modèle  social français » (évidemment) coûteux et inefficace, les   « privilèges » de toutes sortes (surtout ceux des fonctionnaires) – et   gémissent, dès que sa population met un bout d’orteil dans la rue, que   la France, rongée par d’ancestrales passions révolutionnaires, est   « impossible à réformer ». 
Ils  se répondent, dans un même chœur, pour déplorer des  entraves à  l’esprit de libre entreprise qui n’existent que dans leurs   imaginations.  Et ainsi de suite : quand l’un, Nicolas Baverez, qui a  conseillé  Nicolas Sarkozy, observe, choqué, que le Parti socialiste  français « n’a pas fait son Bad Godesberg » [2],   un autre, Bernard-Henri Lévy, qui a conseillé Ségolène Royal, déclame,   comme en écho, qu’il faut pour le Parti socialiste français, « plutôt vite que tard, […] un vrai Bad Godesberg, un Bad Godesberg bien solennel » [3]. 
Et  tous de tomber d’accord, à l’heure où le chef de  l’État français –  Nicolas Sarkozy, tel qu’en lui-même – juge qu’il y a  tout de même  « trop de musulmans en Europe » [4]   pour considérer que l’islam pose en effet de sérieux problèmes à   l’Occident. Ce qui leur donne souvent l’occasion de tirer la « sonnette   d’alarme » et de clamer à tout bout de champ que « la République est   menacée par le communautarisme ». Frissons garantis… 
Bien  évidemment : les éditocrates s’érigent en  prétendus « briseurs de  tabous », en courageux pourfendeurs du  « politiquement correct » et de  la « pensée unique », alors même qu’ils  sont les plus éminents  représentants du conformisme intellectuel et  politique le plus étroit. 
De  fait, par une permanente réinterprétation des mêmes  psaumes, par la  récitation, jour après jour, des mêmes vraies-fausses  évidences, par le  développement obsessif des mêmes clichés mensongers,  ils fabriquent,  en permanence, du consentement [5] :   ils entretiennent un public captif dans la résignation, dans   l’acceptation passive d’un système où le salarié ne trouve pas   forcément son compte, mais dont eux-mêmes n’ont, certes, guère à se   plaindre. 
Pour ce faire, ils biaisent  continuellement la réalité,  la tordent et la contrefont au besoin, pour  mieux la faire entrer dans  leur cadre idéologique : les éditocrates  tiennent le fait vrai pour  quantité négligeable. Mais ils sont leurs  propres arbitres et jouissent  par conséquent d’une totale impunité. Ils  peuvent donc, très librement,  raconter n’importe quoi, se ridiculiser  même, lorsque, découvrant  soudain les menus travers du capitalisme  financier, ils font mine de  brûler – à très petit feu, il est vrai – ce  qu’ils ont toujours adoré :  jamais cela ne les disqualifie. Puis ils  ont pour eux cet atout, qui  les protège des affres du doute : ils ne  connaissent pas la honte. De  sorte qu’ils continuent à « donner le la »  du prêt-à-penser médiatique. 
On trouvera,  dans les pages qui suivent, les portraits  de dix de ces folkloriques  personnages. D’autres que ces dix-là (point  si nombreux toutefois, tant  l’éditocratie est concentrée) auraient  certainement eu toute leur  place dans cette galerie. Comme Jacques  Julliard, du Nouvel Observateur,  minutieux artisan  autrefois de la « deuxième gauche », devenu le  témoin consterné (mais  consentant) de la débâcle entraînée par le  ralliement au marché des  socialistes. Ou l’inévitable Alain Minc,  rescapé de tout, ami  autoproclamé des grands et des puissants, qui se  présente, sans rire,  comme le « dernier marxiste » de France. Et  quelques autres encore :  l’inimitable Alain-Gérard Slama. L’inénarrable  Bernard Guetta. La  pétulante Caroline Fourest. Liste non exhaustive… 
Mais dix faisaient un compte rond et, on l’espère, une divertissante photographie du pays des faiseurs d’opinion. 
Post-scriptum
Les éditocrates, de Mona Chollet, Olivier Cyran, Sébastien Fontenelle et Mathias Reymond, est publié aux Éditions La Découverte. 196 pages. 12,50 eurosNotes
[1] Mis à part le petit dernier, le quadra Christophe Barbier. 
[2] Le Point,   16 décembre 2004. Bad Godesberg est le nom du congrès du Parti   social-démocrate allemand, qui décida sa rupture avec le marxisme en   1959. 
[3] Bernard-Henri LEVY, Ce grand cadavre à la renverse, Grasset, Paris, 2007. 
[5]   Noam CHOMSKY et Edward HERMAN, La Fabrication du consentement. De la   propagande médiatique en démocratie, Agone, Marseille, 2008 
Este interesant că neica nimeni Dan Culcer mă pune alături de Bernard Henri Levy. În ura lui delirantă, paranoică aș spune, îmi face această onoare. Ați uitat să adăugați înaintea numelui lui BHL termenul "jidan" folosit în mod uzual de indivizi de teapa dumneavoastră.
RăspundețiȘtergerePetru Clej, oricine vă critică aberaţiile pseudointelectuale şi pretenţiile absurde pe care le aveţi la adresa popoarelor gazdă se pricopseşte cu eticheta de "antisemit". Nimeni nu va mai crede şi nu mai vă citesc decât o mână de slugoi care atacă şi propria familie pentru un avantaj, o macaroana de la Joint ceva...
RăspundețiȘtergereAsa a facut si un amarât pe numele Samoilă, rudă cu Traian Golea care a aberat în fiţuica matale ca un schizofrenic in spasme. A murdarit memoria celui care l-a găzduit în casa sa, Traian Golea şi a văduvei, rudă cu nesimţitul detractor. Termenii în care a scris nu pot fi reproduşi. Şi te mai miri matale ca ACUM este descrisă în aceşti termeni de dl Dan Culcer (dpdv moral şi intelectual îi ajungi la gleznă)? Ai modificat articolul respectiv, apoi ai şters articolul cu scuzele de rigoare faţă de doamna Golea. Ai fost la un pas de tribunal şi ai hotarât să te retragi de la revista ACUM. Mila (pe care eu nun biet păcătos nu o înţeleg) ţi-a dat curajul de a te întoarce la cele rele. La a arunca cu lături în valorile şi interesele acestui neam. Dumnezeu să te răsplătească pe măsura sufletului şi a faptelor matale.
Domnule Petru Clej, nu stiu ce forta va impinge sa fiti asa virulent, poate ca asa este temperamentul dv. sau poate sunt alte cauze. Ideologia dv. nu este cuvantul zeilor ca sa nu fie contrazisa, nu este perfecta, probabil doreste ca toate ideologiile sa creeze o lume perfecta, ma tem ca toate pana acum au esuat, chiar daca multe au avut temporar putere aproape nelimitata. Ideologia dv. are multe parti bune, dar uneori exagerarea lor le converteste in ceva nociv si contra-productiv. Exagerati atata cu minoritatile incat traim sub o dictatura a minoritatilor. alt Ex. daca un studiu arata ca albii sau barbatii au cine stie ce defect aplaudati furtunos, dv. si feministele, dar daca un alt studiu arata ca negrii sau femeile au un mic handicap nici macar nu se publica si autorul risca sa-si piarda postul, asta nu va deranjeaza, preferati minciuna gogonata ca realitatea sa corespunda cu ideologia dv. Este ceva normal ca oamenii sa fie diferiti atat la nivel particular cat si la nivel general, este o absurditate sa sustineti ca doar la nivel particular pot exista deferente, adica dv. corect, inteligent, cult etc si adversarul: prost rau intentionat, parsiv. Pot exista aceste calitati si defecte si la nivel de grup, cumva incalca legile fizicii daca un grup are mai multe lichele? chiar dv. sunteti de parere ca ziaristi si politicienii romani sunt niste provinciali, probabil in comparatie cu cei englezi si alte natii avansate, pana aici corect, deci este logic sa existe tot felul de diferente culturale si genetice intre grupuri.
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