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Un reportaj din închisoarea Fleury-Merogis, cea mai mare din Europa.


Reportaj filmat în secret de deținuți, printre care Hugo, alias Amedy Coulibaly, teroristul de la Hyper Cacher.


En 2009, Coulibaly dénonçait les conditions de détention à Fleury-Mérogis sur France 2
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Par William Plummer 1
Mis à jour le 13/01/2015 à 17:46
Publié le 13/01/2015 à 14:57


LE SCAN TÉLÉ / VIDÉO - Pendant huit mois, Amedy Coulibaly et d'autres complices ont filmé en caméra cachée le quotidien de la maison d'arrêt de l'Essonne. Les images avaient été diffusées en 2009 sur France 2, dans un reportage d'«Envoyé spécial» intitulé «Fleury, les images interdites»

On savait qu'il avait été reçu à l'Élysée par Nicolas Sarkozy mais on ignorait qu'Amedy Coulibaly avait aussi joué le reporter. «Ici c'est la merde»: voilà ce que déclarait en 2008 de manière grossière Amedy Coulibaly, l'homme responsable des attaques de Montrouge et d'un magasin «Hyper Cacher» la semaine dernière, à propos de sa détention à Fleury-Mérogis. À l'aide d'une caméra cachée introduite dans la prison, le terroriste et plusieurs codétenus, ont filmé pendant près de huit mois le quotidien de la plus grande maison d'arrêt d'Europe.

Une vidéo où Coulibaly apparaît de nombreuses fois

Tout commence en 2007, lorsque le futur tireur de Montrouge a l'idée de dénoncer en images ses conditions de détention, alors qu'il purge une peine pour braquage. L'homme au casier judiciaire très lourd, mutirécidiviste avec de nombreuses condamnations à son actif, connait bien la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis pour y avoir effectuer plusieurs séjours et ce dès 2001. Le documentaire débute dans la cellule d'Amedy Coulibaly, alias Hugo Lamasse dans la vidéo, et de son codétenu Ficelle (des pseudonymes pour protéger l'anonymat des personnes), où les deux jeunes hommes jouent aux jeux vidéo.

Des scènes d'une étonnante violence émergent du tournage: un homme passé à tabac tombe à terre inconscient, de l'argent et de la drogue passent de cellule en cellule, plusieurs suicides sont évoqués... «On fume des joints tous les jours», déclare l'un des complices filmé à l'intérieur de sa cellule. Dans un entretien accordé au journal Le Monde en 2008, Amedy Coulibaly confie: «La prison, c'est la putain de meilleure école de la criminalité. Dans une même promenade, tu peux rencontrer des Corses, des basques, des musulmans, des braqueurs, des petits vendeurs de stups, des gros trafiquants, des assassins» et: «Là bas, tu prends des années d'expérience».

Le documentaire se termine sur un témoignage d'Amedy Coulibaly. «Des gens disent: “Les détenus sont en détention, c'est de leur faute, ils ont mérité d'être là-bas c'est leur problème”. En détention, tous les jours il y a des mecs qui rentrent, mais tous les jours il y a aussi des mecs qui sortent. […] Quand on est en détention et avec toutes les injustices que l'on subit du début jusqu'au jour de notre sortie, moi je comprends un peu que certains qui sortent n'ont plus envie de suivre le droit chemin», affirme le jeune homme.

Un livre inspiré du documentaire

Les images filmées clandestinement sont reprises en avril 2009 dans un reportage d'«Envoyé spécial» intitulé «Fleury, les images interdites», qui rencontre un grand succès. Les deux producteurs du documentaire, Omar Dawson et Karim Bellazaar, décident de tirer de ces images un livre intituléReality Taule, au-delà des barreaux (Grignywood / icetream). Sur la couverture, on peut voir Amédy Coulibaly de dos accoudé aux barreaux de sa fenêtre de cellule. À l'intérieur, cette dédicace, signée d'Amédy Coulibaly et d'un cotédenu: «À ceux qui feront tout pour ne jamais aller en prison et ceux qui feront tout pour ne jamais y retourner».

Dans la quatrième de couverture, les détenus évoquent clairement une intention de peindre un portrait réaliste de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis: «Nous avons filmé là où aucun journaliste n'a jamais tourné et où nul ne filmera après nous. L'objectif de notre caméra vous fera découvrir la prison comme si vous y étiez.» Ils ajoutant: «Car si dans les reality show les perdants sont ceux qui sortent, au d3 (ndlr le departement de détention), les perdants sont ceux qui restent à l'intérieur».Le livre est disponible sur Amazon au format Kindle. Il est d'ailleurs classé dans le top des ventes du site de la firme américaine. Deuxième dans la sous-catégorie histoire-biographie et cent cinquante-neuvième dans la catégorie Kindle tout confondu.

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